METHODES DE DIAGNOSTIC DU VIRUS DE L'ENROULEMENT CHLOROTIQUE DE L'ABRICOTIER ET DE QUELQUES AUTRES VIRUS RENCONTRES SUR ABRICOTIER

La reconnaissance précise des différentes maladies de l'Abricotier susceptibles d'entrainer la destruction partielle ou totale de cet arbre est à la base de toute étude sur le dépérissement de l'Abricotier. Certains organismes pathogénes tels que Armillaria mellea (Wahl) Quel. sont facilement repérés. D'autres sont difficiles à distinguer et dans la plupart des cas les maladies qu'ils provoquent n'ont été étudiées dans le monde entier que par un ou deux spécialistes.

En raison de la difficulté de leur diagnostic, les aires de manifestation des maladies de ce deuxième groupe sont très imparfaitement connues. Dans les essais sur le dépérissement de l'Abricotier, ces différentes maladies peuvent intervenir de facon confuse et être influencées de façon opposée par les divers facteurs considérés. L'interprétation des essais devient trés difficile.

En vue de faciliter ce diagnostic de la part de non-spécialistes, il serait nécessaire de regrouper des indications pratiques sur la facon de repérer et caractériser l'action d'organismes tels que les Pseudomonas, Eutypa armeniacae Carter, les Cytospora, Verticillium dahliae Kleb, qui peuvent être classés parmi les facteurs de dépérissement relativement difficiles à reconnaître. Ceci est particulièrement nécessaire pour la maladie de l'Enroulement chlorotique qui dans certaines circonstances détruit des arbres sans qu'aucun symptômes particulier ne puisse permettre de l'identifier.

Nous n'exposerons pas ici les propriétés de cette virose désignés au début sous le nom de dérèglement de la végétation^4'5'8'10. Nous donnerons seulement des indications sur les méthodes qui seraient les plus adéquates pour détecter sa présence dans des zones où elle est jusqu'à présent inconnue et où le phénomène du dépérissement ne peut être entiérement expliqué par les maladies qui ont déjà été reconnues.